Print Icon
 


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour diffusion immédiate



La ville de Victoria en faveur de l’exploitation animale 
Aucune interdiction d’opération en vue pour les calèches à Victoria (Colombie-Britannique)


Montréal 18 juin, 2019 - La Société pour la protection des animaux (SPA) Canada demande à la mairesse de Victoria, Lisa Helps de bannir l’industrie des calèches à Victoria.
Alors que les calèches seront bannies de la ville de Montréal à partir de janvier 2020, le conseiller de la ville de Victoria, Ben Isitt, doit rétrograder sa proposition initiale d’interdiction totale des calèches en 2023 à une simple amélioration de la réglementation des chevaux de calèches.

Question de profit:
«Il semblerait que la pression d’intérêts privés et de la Chambre de commerce ait influencé la résolution du conseil d’avancer avec une réglementation très stricte, en termes de réglementation visant à éliminer progressivement le secteur », a déclaré Isitt sur le sujet des calèches en mai dernier suite à une réunion du Conseil à l’Hôtel de ville de Victoria. En effet, il s’agit ici aussi, comme dans toutes les villes qui acceptent cette cruauté, d’une question de conserver l’industrie des calèches pour le profit au détriment de l’intérêt et les besoins réels des chevaux. «Les chevaux n’ont pas choisis de travailler, ils subissent les décisions de leur propriétaire de les exploiter pour gagner leur vie». Commente Dominique Routhier, Directrice générale par intérim et biologiste animale de la SPA Canada.

Même réalité pour les chevaux partout:
Malgré un certain appuie pour conserver l’industrie des calèches à Victoria, la ville vit la même réalité que d’autres villes exploitant des calèches. En 2018, deux incidents ont eu lieu à Victoria dont un impliquant un cheval qui tirait un chariot remplis de passagers qui s’est pris de panique et s’est heurté à une voiture, et l’autre où deux chevaux attelés ensemble se sont effondrés par terre et ont eu de la difficulté à se relever due à une mauvaise manipulation des équipements par le personnel. Depuis 1995, une trentaine d’incidents ont pu être recensés dans la ville.

«Utiliser un animal pour répondre à des besoins humains est une pratique dépassée et cruelle. Ce n’est pas parce que les chevaux sont des animaux domestiqués que l’on doit continuer à les exploiter.» Explique Mme Routhier.

Les chevaux doivent travailler dans des conditions extrêmes et dénaturées: circuler parmi les véhicules avec le bruit de ceux-ci, marcher sur du pavé, respirer les émanations des véhicules - ils peuvent de ce fait développer des problèmes respiratoires ou des problèmes de jointures. Sans compter les risques d’accidents avec des véhicules routiers et du stress relié aux bruits de la route. Les chevaux sont des animaux de nature très sensibles et peuvent facilement être effrayés ce qui peut causer un danger à la population.

«Même si les chevaux avaient les meilleurs soins possibles, il n’en reste pas moins que ceux-ci sont exploités pour enrichir leur propriétaire, ce qui n’est plus toléré par les citoyens de nos jours.» Précise Mme Routhier.

La ville de Victoria a mauvaise presse:
Avec le manque d’appui des conseillers sur la question du bannissement des calèches à Victoria, la ville continuera d’exploiter ses chevaux pour remplir ses poches d’autant plus que Mme Helps ne considère pas l’exploitation animale comme une priorité à adresser tel que déclaré lors d’un conseil de Ville en mai dernier: "Nous sommes dans une urgence climatique, pas une urgence pour les chevaux." Malgré tout, il est encore temps de suivre la tendance et de bannir les calèches comme vue dans les villes telles que Toronto, Beijing, Londres, Oxford, Paris et plusieurs villes et états américains.

«Mme Helps, la ville de Victoria a la chance de suivre le courant de libération d’animaux en bannissant les calèches sur son territoire. En tournant le dos à une meilleure protection animale, la ville de Victoria sera vue comme une ville cruelle sans compassion pour les animaux, où le profit passe avant le bien-être animal. Cette étiquette n’est pas souhaitable pour gagner du tourisme.» Avise Mme Routhier.


Passez à l’action:
Contactez la mairesse de Victoria, Lisa Helps pour lui dire que la place des chevaux n’est pas attelé après une calèche et qu’elle fasse le choix éthique de proposer, comme la mairesse de la ville de Montréal, Valérie Plante, de racheter les chevaux de calèches et les envoyer dans un sanctuaire. Alors seulement à ce moment la ville de Victoria aura fait le bon choix pour ses chevaux.

Lisa Helps: 250-361-0200 / 250-661-2708 / mayor@victoria.ca

À propos de la SPA Canada :
La SPA Canada est un organisme national sans but lucratif qui a pour mission de promouvoir la défense des droits des animaux par le biais de l’éducation et la sensibilisation.

-30-



SPA Canada accordera avec plaisir des entrevues aux médias.

Pour plus d’informations, veuillez joindre :1-877-630-NEWS (6397) ou media@spacanada.org