Montréal, 11 juin 2019 - La Société pour la protection des animaux (SPA) Canada applaudit la décision de la Chambre des communes d’accepter l’adoption du projet de loi S-203 lundi. Cette nouvelle loi interdit la captivité, la reproduction, l’importation et l’exportation des cétacés. Par contre, elle inclut une clause permissive concernant le sauvetage et la réhabilitation de ces animaux.
Jusque là, tout va bien. Là où le bât blesse est que les cétacés présentement en captivités sont également exclus de cette lois ce qui veut dire que les deux parcs marins canadiens qui possèdent des cétacés, soit l’aquarium de Vancouver en Colombie-Britannique et Marineland en Ontario pourront conserver leurs animaux jusqu’à leur décès. Ce serait semblable à dire qu’il est désormais interdit d’emprisonner des personnes pour des raisons politiques mais que les prisonniers politiques actuels doivent rester en prison. Pourtant, il existe des solutions pour donner la liberté à ces créatures. «Les cétacés pourraient être déplacées dans des sanctuaires le temps de s’acclimater à leur vie de liberté. Plusieurs cas concluants ont été recensés, dont le célèbre cas de Willy, l’orque du film ‘Free Willy’. Pour les individus qui auraient de la difficulté à retourner à leur état sauvage, il pourrait être possible pour eux de rester dans un sanctuaire et de continuer de recevoir les soins dont ils ont besoin.» Explique Dominique Routhier, Directrice générale par intérim et biologiste animale de la SPA Canada.
En agissant ainsi, le Canada pourrait encore plus se démarquer en matière de libération animale et devenir un modèle à suivre complet pour les autres pays qui désirent libérer ses cétacés.
La Société pour la protection des animaux (SPA) Canada demande donc à la population de contacter leur député pour demander la libération des cétacés actuellement en captivités au Canada.
Finalement, d’autres pays ont soit bannis complètement la captivité de cétacés, ou en partie tel la Bolivie, le Chili, le Costa Rica, la Croatie, la Grèce, Hongrie, l’Inde, le Nicaragua, la Slovénie et la Suisse. D’autres ont des lois tellement sévères qu’il est pratiquement impossible de garder des cétacés en captivité tel le brésil, le Luxembourg, le Nicaragua, la Norvège et le Royaume-Uni.
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